Les conditions d’inscription dans les MFR
Les inscriptions ont lieu auprès de chaque MFR entre janvier à septembre suivant les formations (scolaires ou contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ou formations continues).
Les familles sont invitées à rencontrer l’équipe pédagogique pour définir ensemble le projet professionnel de l’élève, lui présenter son futur cadre de vie et le fonctionnement de la MFR. C’est l’occasion aussi de trouver des réponses aux questions matérielles comme le transport, l’hébergement…
Une forte motivation est indispensable. La pédagogie de l’alternance ne peut fonctionner qu’avec des jeunes motivés. En MFR, les exigences sont élevées, sur le plan du travail scolaire, du travail en entreprise et du comportement.
Les frais de scolarité et d’internat
Ils sont variables selon les types et les niveaux de formation.
Le coût d’une année de formation en Maison familiale rurale varie entre 1 800 et 2 500 € par an. Cette somme comprend les frais pédagogiques, les frais de restauration et d’hébergement.
Les élèves de l’enseignement agricole sous statut scolaire peuvent bénéficier d’aides diverses.
Ces aides sont essentiellement liées au niveau du revenu fiscal de la famille. Les élèves peuvent bénéficier de bourses d’État, d’une bourse d’équipement, d’une prime de qualification ou encore d’une prime à l’internat.
Il existe aussi pour les familles aux revenus les plus modestes une aide du Fonds social lycéen, ainsi que pour les élèves boursiers issus de troisième une bourse au mérite récompensant de très bons résultats scolaires. il existe également des aides diverses comme les bourses d’études, bourses du Fonds social régional, transport scolaire…
Le statut des élèves en formation
Pour permettre à chacun de réussir selon ses envies et ses compétences, les MFR ont diversifié leurs formations, de la 4e au BTS, et les statuts des formations. Les élèves sont majoritairement dans des formations scolaires par alternance dépendant du ministère de l’Agriculture. Environ 20 % choisissent une formation par contrat d’apprentissage ou de professionnalisation pour des diplômes de l’Éducation nationale (et quelquefois du ministère de l’Agriculture également). Plus de 9 000 adultes qui souhaitent se perfectionner ou se reconvertir suivent une formation dont la durée varie selon les objectifs et les secteurs professionnels.
L’alternance sous statut scolaire :
Elle concerne les élèves de la 4e au BTSA.
- Organisation : Les jeunes alternent les semaines d’enseignement à la Maison familiale rurale et les périodes en entreprise. La scolarité, organisée selon ce principe de l’alternance, est cependant la même que celle dispensée dans un établissement où les élèves sont scolarisés à plein-temps. Les programmes sont identiques à ceux de l’enseignement classique et les diplômes préparés sont les diplômes officiels nationaux.
- Stages : Les stages se déroulent dans des entreprises en rapport avec la filière choisie. La durée des stages et le nombre d’entreprises dans l’année dépendent de la formation choisie.
- Conditions : Les conditions sont identiques au statut scolaire dans l’enseignement agricole public ou l’enseignement agricole privé sous contrat. Les élèves sont sous statut scolaire. Il n’y a pas de contrat de travail, contrairement à l’apprentissage, mais une convention d’enseignement et de formation professionnelle agricole. Les élèves peuvent bénéficier d’une gratification de la part du maître de stage dans la limite de 30 % du SMIC.
L’apprentissage ou le préapprentissage :
Près de 12 000 apprentis, entre 16 et 25 ans, suivent une formation par apprentissage, pour des diplômes du ministère de l’Agriculture ou du ministère de l’Éducation nationale dans les Maisons familiales. Les élèves en classes préparatoires à l’apprentissage, à partir de 15 ans, demeurent sous statut scolaire. Ce sont des pré-apprentis.
- Organisation : La durée de l’apprentissage varie d’un à deux ans selon les formations. Parfois trois ans. Le jeune suit la formation théorique à la Maison familiale rurale (minimum 400 heures). L’apprentissage se déroule dans une entreprise choisie pour la totalité du contrat.
- Conditions : L’apprenti signe un contrat d’apprentissage avec l’employeur, qui est un véritable contrat de travail avec une rémunération minimale en fonction de son âge (de 25 à 78 % du SMIC) et les mêmes obligations qu’un salarié : horaires de travail, congés payés…
Formation continue, validation des acquis de l’expérience ou contrat de professionnalisation :
9 000 adultes suivent des cours en formation continue dans les MFR.
- Public : Stagiaires de la formation continue
- Organisation : Les conseils régionaux, qui gèrent des programmes de formation professionnelle continue, lancent des appels d’offres auprès des organismes de formation, et signent avec ceux retenus une convention annuelle. Les contrats de professionnalisation s’adressent :
– aux personnes âgées de 16 à 25 ans en vue de compléter leur formation initiale,
– aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus pour favoriser leur retour vers l’emploi.
- Conditions : Les stagiaires de la formation continue sont rémunérés par leur entreprise, par la région ou dans le cadre d’un CIF (Congé Individuel de Formation), ou encore par les Assedics pour les demandeurs d’emploi.